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l'atitude orientale

8 décembre 2005

Bilan Cela fait un mois et une semaine que je

Bilan

Cela fait un mois et une semaine que je suis à Dubai.

J’ai rencontré une cinquantaine de personnes, 25 qui ont un intérêt professionnel, et avec qui j’ai eu des entretiens.

Il n’y a pas de création-produit à Dubai. Par contre, c’est fort possible que cela se développe d’ici un an.

Voici ce que j’offre :

Ma spécialité est : Le design produit

Mon terrain de prédilection est : Le luxe

et j’ai une affinité particulière pour :      Développer l’image d’une marque.

Je suis partie pour trouver ma voie, par pour « faire un boulot en attendant ».

Je suis motivée par ça plus que tout, même si c’est pour commencer en bas de l’échelle à faire un stage.

Je suis arrivée ici spontanément, il faut laisser du temps aux gens de se remettre sur pied après mon passage, et voir ce qu’ils peuvent me proposer.

Si beaucoup ont été enthousiasmés, ils ne peuvent pas me trouver une place parce qu’elles n’existent pas. Ma branche est inexistante.

J’ai mis le train est en marche, et les gens aiment faire de l’argent ici. Je leur propose justement de faire ça. C’est cool ! Ils sont partants.

Mais après on passe à la phase suivante : « business plan ».

Ça n’est pas mon domaine, et ensuite je n’ai pas assez d’expérience pour me mettre à mon compte, et canaliser mon sens artistique (comme me l’a dit Hélène, qui est très sage, et me mets en garde contre les périls que la folie artistique veut nous faire faire).

Le reste de l’opération tient dans leur main. Mon rôle est de ne pas me faire oublier, et ils sauront me trouver un poste qui me permette de commencer à franchir la montagne.

Mais, cette aventure peut également arriver à Paris, ou ailleurs. Je ne vais pas rentrer à Paris pour y rester forcément. Pour reprendre un peu d’épinards comme Popeye. C’est à la source que je puise mes forces.

J’ai fait des demandes de stages depuis Dubai, et je vais rencontrer quelqu’un dès mon retour à Paris qui est intéressé.

Je n’ai pas pris une voie habituelle pour trouver un travail. Ça c’est fait naturellement, et maintenant je sais que c’est parce que je suis exigeante et j’ai besoin de stimulation pour travailler. Si je ne suis pas dans un contexte stimulant, je pense que je pourrais faire de la merde.

Mais installes moi avec les bonnes électrodes, et je te change cette merde en or.

La vie ici ce n’est pas le paradis non plus pour les jeunes expatriés qui sont là :

L’un d’eux était harcelé au boulot par un manager indien pas commode. Il a démissionné. On faisait nos recherches à deux dès ma deuxième semaine à Dubai.

Nareg n’avait plus de raison de rester dans sa boite, puisqu’ils lui ont supprimés ses contrats. Il a démissionné lors de ma quatrième semaine à Dubai. C’est grâce à un de mes contacts qu’il va trouver du boulot !!!

Aurélia va peut-être démissionner, c’est la grande nouvelle de la semaine. Ils ne lui ont pas fait de nouvelles propositions après la fin de son projet…

Et ici il faut oublier de faire un « petit boulot » comme chez nous. Le concept est réservé à certaines « catégories de personnes ». C’est le fonctionnement officieux de Dubai. Les serveurs et vendeurs sont philippins ou russes. Les ouvriers et taxis sont indiens, et les travaux de voiries sont pour les pakistanai. Dans les journaux, on lit « only for indians » ou « only for arabs » dans les petites annonces. That’s the way it goes. De toutes manières je serais payée 200 euros par mois pour 72h par semaine…

A la semaine prochaine people.

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4 décembre 2005

soleil mais pas de quoi vivre

Nous sommes dimanche 4 décembre 2005, il fait quelques 25-30 degrés dehors, la température est idéale. Vraiment.

Quand je sors, le maquillage tient enfin, au lieu de dégouliner en faisant des bulles comme avec les 35° degrés précédents.

Il fait encore trop chaud pour courir en milieu d’après-midi, mais le soleil invite à la découverte de la ville à pied.

Après les trois premières semaines chargées en rencontre dites « professionnelles », la semaine qui clôt mon premier mois à Dubai est très tranquille…

Explications :

C’est avec les trois premières semaines que j’ai découvert le monde du travail de Dubai. Une terre d’opportunités pour beaucoup de jeunes désireux de nouveautés. Pour cette population, la ville qui grossit comme une armée de champignons enrichis, c’est synonyme d’action.

C’est comme les boites de céréales qui justifie leur produits ajoutés par : Convient particulièrement aux personnes en période de croissance.

Bon, moi je trouve qu’il n’y a plus beaucoup de goût, surtout du sucre.

Dubaï c’est un gros sac d’engrais, mais les fleurs sont rares à trouver.

Les affaires marchent de la sorte : Le business fait un boom énorme, puisque de tous les coins du globe des entreprises se ruent sur cette terre fertile. De nouveaux produits, de nouveaux services, de nouveaux scénarios, toujours plus grands, performants, opulents. Tout cela pour une cible qui est restée la même.

Alors il faut se battre pour conquérir le client. Ainsi la créativité est laissée de côté pour le maximum de communication sur le produit.

Je me suis retrouvée avec une bande de libanais à monter un campement pour une nuit, sur une plage en périphérie de Dubai. On a fait griller des hot-dogs, autour de torches plantées dans le sable. Dans les ice-box, ont avait réservés au frais des litres d’alcool et de boissons fraîches. Celle qui organisait l’opération s’appelle Mariana, elle travaille chez BDDO (boite de pub) et c’est la petite amie d’Arnaud (collocataire).

Tous ses amis sont également graphistes dans des boites de pub à Dubai. Ils étaient frustrés de la situation ici. Ils gagnent leur vie, mais perdent leur créativité, et avaient l’impression que ça les rendait moins performants, moins dynamiques, et moins confiants.

Néanmoins, je conseille à tous ceux qui cherchent du travail dans la communication de venir ici pour quelques années, car ils trouveront sûrement. Et le soleil est là pour faire oublier les mauvais côtés !

Donc je me retrouve aujourd’hui en plein milieu du weekend de fête nationale des UAE et ces derniers jours ont été tranquillissimes. Je travaille sur des projets de free-lance en merchandising pour faire circuler ce sang créatif qui stagne.

Demain, dernier rv d’importance, avec le directeur artistique d’une boite de ‘brand consulting’.

Ensuite, je pense suivre les conseils que l’on m’a donnés, et suivre mon cœur, rentrer en Europe pour chercher un stage dans le milieu du luxe, en création accessoire.

Trouver une maison qui a l’ambition de prendre une stagiaire aussi motivée que moi !!!

26 novembre 2005

Week end musulman

dsc00002 Avec Aurélia

Le vendredi est le day-off des locaux ici, car c’est le passage à

la Mecque

toute la matinée. Depuis son minaret, on entend les mouezines appeler à la prière. Ce sont des phrases avec quelques intonations de voix et des longueurs de syllabes. Ça ne s’apparente pas vraiment à de la chanson, mais plutôt à des psalmodies. Les horaires d’appel sont fixes, et quand on habite entre deux mosquées, on entend souvent les deux types se crier dessus.

C’est donc le moment pour moi d’aller courir sur plage sans risque de trouver des troupeaux d’indiens, célèbres pour te dévisager de pied en cap dès qu’ils te voient, et gardés leurs yeux globuleux rivés sur toi jusqu’à ce que tu aies disparu de leur horizon. Horriblement désagréable.

D’après ce que j’ai compris, c’est courant dans leur propre pays, et pas du tout mal poli. Enfin, je pense surtout que ça les arrange, comme ça ils peuvent mater autant qu’ils veulent.

Comme vous l’avez vus dans le précédent message, Dubai se destine à être le centre du monde. Sur la liste, il y a déjà Shanghai et New York qui vont rivaliser pour construire la tour la plus haute du monde… Un vrai embouteillage dans les nuages.

Les ambitions de cette ville se mesurent à la lecture des journaux locaux. « Raising oil prodution », « gold futures to Dubai »…

Mais la ville en elle-même reflète surtout un grand vide humain. Pas de traces de grandes valeurs humaines ici. La société est basée sur le règne de la consommation, et les symboles de consommation. On vit en fonction de ce qu’on a consommé. Donc il vaut mieux être explicite. De la même manière qu’il existe une hiérarchie très détaillée pour catégoriser les groupes sociaux, et séparer les VVVIA (very very very important Arab), des juste VIA (very important Arab), il existe un code des produits de consommation. C’est le sentiment d’appartenance qui prévaut sur l’originalité. Pas la peine de chercher à s’inspirer de la rue, comme le font certains stylistes européens. Il n’y a aucune créativité.

Pour une personne dont la survie dépend de sa stimulation artistique, ce n’est pas forcément la ville idéale, mais c’est un avis personnel.

Heureusement il reste la mer, et ses cadeaux de coquillages ! Elle reste la même où qu’on aille, m’inspire autant et ici elle est à 5mn de la villa.

dsc00022 Arnau, Nicolas, Aurélia, votre majesté du chômage, et Robin.

24 novembre 2005

une journée ordinaire

burj_dubai

ca c'est une image virtuelle du futur Dubai. La ville souhaite la bienvenue à tous les mégalos de la terre.

dsc000083

Ca c'est le chantier actuel du projet que vous avez vus plus haut... Ils doivent en être au 30ième étage.

Après une nuit d'insomnies à cause des chats en rut qui chantaient en quatuor un air de jazz déraillé, je me suis baladée sur la plage très tôt.

La magie du naturel: quelques coquillages sublimes posés sur le sable, rejetés par la mer. Balayées par les dernières vagues.

dsc00030

MAIS, je travaille aussi, j'ai rencontré du monde dans la pub, car c'est le seul domaine créatif de Dubai.

Rencontre surprenante aussi avec des diamantaires belges. Ils m'ont dit qu'il n'y avait que du copier-coller ici, malheureusement. Et que la créa était mal payée. J'ai déjà entendue ca quelque part...(Pourquoi est-ce que je n'ai pas fait du business management?)

L'un d'eux, m'a prévenu qu'il leur manquait deux organes ici: le cerveau et le coeur... Mon voeu le plus cher et donc de rencontrer des gens sans problème de santé.

Bilan des 20 jours passés ici: la mer peut être chaude, et le soleil briller à longueur de journée,ca ne m'aidera pas à trouver un travail. Le compteur tourne...

Les francais que j'ai rencontrés sont vraiment adorables, et supportent même mon harcèlement téléphonique. Je parle du petit groupe sympathique qui me vient des connaissances de Pierre et Hélène encore une fois.

J'utilise des prouesses de stratégies pour réduire le budget. Donc j'ai trouvé des cafés internet avec wifi gratuit. J'y reste collé comme une maquerelle cinq heures d'affilée, portable dans la main gauche, souris dans la main droite: j'essaie de remplir les pages blanches de mon agenda en proposant des rencontres avec des inconnus.

En attendant j'ai la chair de poule en continu à cause de la clim poussée au maximum. Et en sortant c'est le choc thermique.

Autour de moi, on dirait une scène de Star Wars, des indiennes en toge et jeans, des cheik en turban avec ordi portable faisant ses comptes de rentabilité pour 2015, tiens un petit francais avec une chemise à carreaux et des chaussures bateau. Des libanaises avec les lèvres contourées en violet.

17 novembre 2005

message sublim-inal

dsc000442

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17 novembre 2005

le chomage à Dubai

Semaine studieuse…

Quelques rendez-vous et déjeuners préparés en début de semaine. Couru 12km sur la plage, ca fait du bien! S'en sont suivis quelques brûlures aux pied...

Immersion progressive dans la communauté française, grâce à un barbecue vendredi soir. Organisé par Emilie, rencontré grâce à Carole, rencontré grâce à Hélène et Pierre mes amis de France.

C’est ça le réseau de solidarité !!!

Merci mes amis.

Séance de dédicace originale au Virgin… dsc00010 Les amateurs auront reconnus Paulo Coelho !

Cela fait parti des moments assez extraordinaires et originaux dont cette ville est peuplé… Pendant trois heures d’attente, j’ai eu tout le temps de me documenter sur les stars locales, en passant devant les rayons de CD.

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En dehors de ces moments d’exception, malheureusement, la vie est un peu creuse ici. Les gens viennent pour le boulot, et vivent pour ça. Il me reste juste à trouver cet emploi ! Mais une rencontre avec le directeur artistique de Euro Rscg lundi dernier va peut-être porter ses fruits. Je dois être patiente…

Les pôles de vies se situent autour des hôtels, comme dans beaucoup de pays en voie de développement.

Ici on est dans un pays-en voie-de-développement-ultra-rapide, alors ils mélangent tout ensemble : hôtel, complexe sportif, parc d’aventures, logements, restaurants, villas à la semaine, bureaux, centre d’affaires, centre commercial…

Sortie au Champagne Bar, 44ème étage du Grovenors House, dsc000161un gratte-ciel qui a de nombreuses fonctions comme cité plus haut. Tout le monde se retrouve sous le même toi. Jeunes expats, locaux bourrés, touristes endimanchés, putes russes peroxydées, businessmen américain en recherches de ces dernières…

C’est l’égalité des chances devant le comptoir de l’argent, du luxe et de l’alcool.

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Aujourd’hui, après un sandwich à 0.90 euros et un cocktail banane-pastèque à 1.80 euros. Digestion sur la plage avec Arnaud, fidèle collocataire.dsc00046

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14 novembre 2005

Burj El Arab, splendeur entre terre et mer

Pour l'information de Simon,

Le Burj El Arab est pour l'instant la construction la plus impressionante ici. Elle culmine à 321 mètres, et donc est visible de très loin. Elle est imprimée sur toutes les plaques d'immatriculation de la ville, en guise de fierté nationale.

9000 m carrés de feuilles d'or de crystal et de plaques de marbres ont été utilisées.

Elle est construite sur une île fabriquée spécialement pour ses petites fesses, et possède un restaurant entourés d'aquariums géants, simulant un monde sous-marin

Je n'y suis pas encore allé, car pour y rentrer, il faut payer la modique somme de 50$. Mais J'ai prévu de me déguiser en ninja et me coller sous une voiture pour frauder. Je plaisante, je vais finir par y aller quand même, ca vaut vraiment le coup.

La nuit, sa facade côté terre s'illumine en technicolor, et change régulièrement de couleur.

Côté ciel, la piste d'attérissage est tellement vaste, que Tiger Woods doit pouvoir y essayer son swing, même si je n'ai pas de confirmation.

Si vous voulez du people, par contre je sais que c'est le lieu de prédilection de Michael Jackson, qui s'est installé définitevement ici, lui qui est si inspiré dans sa propre vie par des coutûmes locales tel que le port du voile et le maquillage prononcé.

Tout ce beau travail est l'oeuvre de Thomas Wills Wright.

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12 novembre 2005

wonders of Arabia

12.11.05

dsc00050

Dixième jour à Dubaï.

J’ai assisté ces derniers jours à la parade du week-end. Lamborghinis, Maseratis, porsches carrera, Bentleys dernier modèle, La dernière Rolls aussi : Un enchainement de voitures de luxe qui vrombissent sur

la Beach

Road

à l’attaque des centres animés de la ville.

Un jeudi soir sur Dubaï, c’est la veille du jour ferié hebdomadaire, et l’occasion de sortir diner, danser, et surtout se montrer.

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Les hommes en dishdasha (la robe blanche locale) au volant de leurs bolides se laissent regarder par ceux qui traînent aux terrasses : un mélange de touristes, de femmes voilées de pied en cap, d’expats décontractés et de prostituées russes et orientales. Quelle varieté !

Il y a aussi les autres, qui ne peuvent se payer le luxe des restos et des quartiers aux alentours des hôtels : les indiens et les pakistanais.

Ils représentent le gros de la population, mais aussi la plus défavorisée. On les retrouve le long des routes, se déplaçant à pied, en groupe. Ils travaillent sur les chantiers titanesques de la ville. Exploités et très peu respectés, ils ont la réputation ici d’être des idiots.

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On a fait quelques virées dans le désert. Il n’est jamais loin, même en ville. Sur la plus grande artère de Dubaï,

la Cheik

Zayed

Road, les gratte-ciels forment une barrière alignée en une seule rangée collée le long de la route, et derrière il n’y a rien d’autres que des champs de sable, encore non exploités. De loin, la route ressemble à un terrain de jeux playmobil, où un garçon aurait placé les immeubles en file indienne, le long d’une route unique.

De retour dans le désert, un resto entre l’autoroute et le désert, le Zam Zam restaurant. Quand on en fait le tour, quelques fils de fers barbelés, puis les dunes à perte de vue. Au loin, un « berger » de dromadaires pakistanais entraînait ses bêtes dans les dunes. C’était une image saisissante à quelques kilomètres de Dubaï. On n’était pas à la lisière de la frontière d’Oman. dsc000601

Avec Arnaud, un des collocs de la villa, notre road-trip nous a menés à un oasis, à Al-Hain.

La plage : mer à 25°. Le soir, elle est plus chaude que l’air rafraîchi qui s’est installé sur la ville ! Trouvé de très beaux coquillages.

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9 novembre 2005

un accessoire de taille

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l'objet le plus courant içi: la cayenne blanche immatriculée à Dubaï

8 novembre 2005

surroundings

Les recherches de travail sont activement lancées.

Grâce à mes amis de Paris qui m’ont donnés de super contacts,

Les choses vont très vite.

Alors inch Allah !!

Les rendez-vous sont donnés..

Voici en attendant mieux, quelques photos panoramiques et illuminées

Of Dubaï by night.

dubai_nuit dubai_nuit__3_

(Le jour, de gros tas de sables sont visibles et reprennent leur place dans ces paysages urbains, et qui vont bientôt disparaître au profit de gratte-ciels et voie bitumées)

dubai_nuit__2_

Bye bye desert.

Quelques photos aussi de Malls, et du quartier…

dsc00006  dsc00008

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